De points de suspension en points de suspension…Mon Univers entre Poésie … Sensualité … Érotisme … Trouble et Plaisir(s) ….Ce site est réservé à un public averti (-18 ans s'abstenir)
La brûlure qui dévore ma main quand elle vient de cingler ta peau maintenant bien rougie, me cloue sur place autant que ta force à supporter ma déviance.
Elle n’arrive pas à réguler sa respiration. Elle regarde la cendre sur le drap noir, en soie puis elle lève les yeux vers lui, la lèvre toujours pincée entre ses dents.
Debout près du lit, il la fixe les sourcils froncés et pourtant pas une trace de dureté sur son visage où traine, même, un léger sourire. Elle a le cœur qui cogne. Que va-t-il faire ? A quoi est-il entrain de penser ? Savait-il que la cendre ne résisterait pas à la pression de ses doigts sur le filtre quand l’orgasme l’a saisie ? Il la débarrasse du mégot qu’il va jeter dans le cendrier, dans un silence absolu. Il aime jouer avec le silence. Il sait que ça la déroute. Il se cale dans le coin, adossé au mur, allume une cigarette, tire une bouffée, la souffle vers le plafond.
— Tu te demandes ce qui t’attend, n’est-ce pas mon Trésor ?
Les rayons du soleil traversent le voilage blanc encadré par deux rideaux épais, noirs légèrement tirés et pénètrent la chambre au décor sobre.
Il n’a rien choisi au hasard.
Le large lit au bois d’ébène sculpté où, seulement un drap noir en soie et un oreiller recouvert d’une taie en soie rouge, sont posés.
Sur la table de chevet, du même bois et aux sculptures identiques à celles du lit, comme tout le reste du mobilier dans cette pièce, trône un pichet en cristal empli d’eau glacée. À son côté, un mouchoir blanc immaculé, à ses Initiales gravées au fil noir et argenté, plié en quatre.